Les organisations de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire) œuvrent pour le bien de la société et de l’environnement. Elles cherchent à créer des richesses partagées. Leur mission est de répondre à des enjeux sociaux et environnementaux qui deviennent de plus en plus importants.
Récemment de nombreuses entreprises choisissent d’ajouter une mission sociale dans leurs statuts et déclarent rechercher un impact social positif : ce sont les entreprises à mission. C’est le cas d’Impact Track ou de Lita.co, Danone, Patagonia, La Camif, entre autres. L’objectif est clairement de placer l’intérêt général au cœur de leurs activités. Mais que signifie vraiment l’impact ?
Cela fait quelques années que le terme « impact » est employé dans l’univers de l’entrepreneuriat social et de l’économie sociale et solidaire. À l’heure actuelle, pour donner une définition simple, nous dirons que l’impact désigne la transformation générée par les activités d’une organisation sur les personnes et l’environnement.
Il est important de pouvoir dissocier l’impact de la réalisation et du résultat d’une société. Les réalisations sont les actions, les produits et services que l’organisation développe. Les résultats sont les effets immédiats de ses actions. Enfin, l’impact est l’effet sur le long terme que ces actions créent sur les parties prenantes.
Par exemple, l’entreprise sociale Machine fournit des formations à des personnes en situation de vulnérabilité qui ont des difficultés à intégrer le marché du travail. Les réalisations de Machine sont les formations à un nombre X de personnes ; le résultat est l’acquisition de compétence des participants ; et l’impact est le nombre de personne qui ont trouvé un travail durable grâce à cette formation chez Machine.
Lire aussi : 3 méthodes pour mesurer l’impact social d’un projet
Pour comptabiliser l’impact, il faut considérer quelques aspects importants comme :
En d’autre termes, l’impact est ce qui est dû à notre action.
C’est pourquoi le groupe d’experts sur l’entrepreneuriat social (GECES) fait référence à l’impact social comme le «reflet des effets sociaux, tels que les mesures à long et à court terme, ajustées en fonction des effets obtenus par d’autres (attribution alternative), des effets qui se seraient produits de toute façon (effet d’aubaine), des conséquences négatives (déplacement) et des effets déclinant avec le temps (diminution)» (GECES, 2014).
L’Impact Management Project (IMP) est une organisation créée avec le but de trouver un consensus mondial sur la manière dont nous parlons, mesurons et gérons l’impact. Après des centaines de conversations, IMP est parvenu à un consensus : l’impact peut être décomposé en cinq dimensions :
Il est essentiel de mesurer l’impact en se plaçant du point de vue des personnes qui expérimentent les activités de la société. Elles sont les mieux placées pour rendre compte de l’impact généré. Il faut donc les consulter lors de la mesure de l’impact.
Selon Social Value International, l’impact social ou la valeur sociale « pourraient être la valeur que nous ressentons en augmentant notre confiance en nous ou en vivant à proximité d’un parc communautaire. Ces choses sont importantes pour nous, mais ne sont généralement pas exprimées ou mesurées de la même manière que la valeur financière. »
Impact Track a utilisé les définitions d’IMP et d’autres organisations comme Social Value International pour composer notre rapport d’impact. Grâce à un parcours utilisateur intuitif, nous permettons à l’utilisateur de créer son propre rapport de manière simple, rapide et automatisée.
Découvrez plus en détail notre plateforme, notre méthodologie et échangez avec l'un de nos spécialistes lors d'une séance démo.
Renseignez votre adresse mail pour rester informé de nos actualités